J’ai trois ans, je suis grande

j'ai 3 ans je suis grande

Ce texte je l’ai vu passer sur Facebook, et je l’ai partagé parce que je l’ai trouvé vrai même si un triste. On s’identifie forcément un peu à la maman, le papa étant complètement absent, plus compliqué (et d’ailleurs c’est un des gros problèmes de ce texte à mon avis.)

Par contre je n’ai pas compris la plupart des commentaires, entre ceux qui disaient « heureusement je ne travaille pas » et les autres « l’école ça n’a jamais tué personne », je caricature mais j’avoue que c’était un peu compliqué à suivre.

Comment j’ai compris ce texte

Ce texte n’est pas une compétition entre les mamans qui travaillent et celles qui restent à la maison. C’est plutôt un texte pour comprendre que parfois on en demande beaucoup à nos petits, que le rythme de l’école n’est pas adapté à tous et que pour certains enfants les journées sont plus compliquées.

Il nous permet également d’être plus indulgent avec nos enfants les soirs. De se dire qu’ils ont eu aussi une grosse journée et qu’il faut revoir nos exigences à la baisse.

Ce texte devrait aussi nous permettre de revoir nos priorités. Mais là c’est un peu à chacun sa façon de voir. Profiter de ses enfants au maximum ne veut pas dire arrêter de travailler ou n’avoir aucune ambition professionnelle, juste qu’il faut penser à prendre du temps de qualité avec ses enfants. Car finalement le rythme de fou n’est pas toujours lié uniquement au travail, mais aussi à l’ensemble des autres activités.

 

Culpabilité, choix ou obligations

On parle beaucoup de culpabilité sur les réseaux sociaux, comme si cette culpabilité était de la faute des personnes qui écrivent ou partage.

Alors que finalement non, la culpabilité c’est l’expression que l’on n’est pas en accord avec ses choix avec sa vie.

Bien-sur certaines personnes n’ont pas le choix de travailler beaucoup. Mais finalement on a toujours plus ou moins le choix, ou en tous cas on fait ses propres choix. Aucun des choix que font les parents n’est à montrer du doigt, non on fait tous au mieux pour nos enfants, tous de façon différente.

Cependant si la culpabilité est trop grande, il faut réfléchir à ce que l’on veut. Par exemple je trouve super certaines activités que font certaines mamans au foyer avec leurs enfants, ou bien encore celles qui pratiques l’instruction en famille, je ne culpabilise pas car j’ai fait le choix de travailler puisque de cela dépends mon bien-être, de nos besoins financiers, de notre équilibre. Mais à 80%, car mes enfants me manquent trop sinon. Les week-ends j’essaie de leur consacrer une très grande majorité de mon temps et surtout nous prenons moins de sorties pour profiter en famille et de respecter les besoins des enfants.

 

La culpabilité c’est quoi ?

La culpabilité est une émotion causée par la transgression d’une norme morale. Il s’agit d’une émotion proche du concept du remords.

Dans la classification des émotions morales de Jonathan Haidt, la culpabilité fait partie des émotions auto-conscientes, celles permettant aux individus de réguler leurs actions. L’embarras et la honte sont des émotions proches de la culpabilité. La culpabilité s’en distingue car elle entraîne des remords, la volonté de réparer sa faute, s’accompagnant d’empathie envers les victimes. Selon l’anthropologue Ruth Benedict, les cultures peuvent être classées en fonction de l’importance de l’utilisation de la honte ou de la culpabilité pour réguler socialement les activités de leurs membres.

Si on lit entre les lignes la culpabilité devrait donc permettre de trouver des solutions. C’est-à-dire que lorsque je crie trop, je culpabilise, mon objectif est donc de crier moins.

 

Et vous, comment avez-vous interprété ce texte ?

 

Texte à retrouver ici

 

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