On ne peut pas dire que je sois quelqu’un qui aime particulièrement le changement. J’aime mes petites routines et même si la période Covid m’a apprise que finalement je savais m’adapter (non sans mal hein !), savoir que je vais devoir trouver un nouveau rythme, de nouvelles routines, m’angoisse quelque peu…
Car oui, mi-juin je change de travail. C’est un changement dont je suis à l’origine, qui me ravie mais qui m’angoisse en même temps. J’aimerai déjà y être ! Réfléchir trop à l’avance ce n’est pas forcément la meilleure solution mais voilà le préavis de 2 mois n’a pas pu être raccourci.
Je suis dans cette période, entre deux, qui n’est pas forcément la meilleure ! Je préfère tellement le concret, l’action, celle qui empêche de cogiter… Ai-je fais le bon choix ? La famille s’adaptera-t-elle ? Ne suis-je pas égoïste ? Je pense qu’il faut être mère de famille pour comprendre cette complexité de notre cerveau !
Il me faut déconstruire un modèle. Un modèle qui ne me correspond plus ou en tout cas plus complètement. Oui je suis égoïste, car je pense à moi avant tout sur le coup. Mais est-ce mal ? J’ai passé 8 ans à faire passer mes enfants avant moi, mais là clairement j’ai, professionnellement besoin de plus. Oui sans être carriériste, j’ai besoin de progresser. Bien-sur que je ne suis pas un monstre d’égoïsme, car j’ai avant tout penser aussi au bien-être de mes enfants, je me connais, s’ils devaient quitter la garderie à 18h tous les soirs j’en serai malade (on ne se refait pas). Donc tout a été planifié mille fois dans ma tête, et maintenant je suis impatiente de savoir si mon organisation « in real life » sera aussi efficace que sur le papier !
Une pensée complètement décousue, un peu comme moi, on se donne rendez-vous le 15 juin pour la mise en situation !
