Au six mois de Romane, la pédiatre a remarqué qu’elle avait une mammite, des petits seins et qu’il fallait surveiller qu’ils ne grossissent pas plus.
J’ai donc fait quelques recherches et même s’il est difficile de savoir à quoi cela peut être dû, les perturbateurs endocriniens sont quand même bien pointés du doigt. Dans le même temps on entendait et lisait de plus en plus d’articles à ce sujet.
Bien sûr, il nous est impossible d’éviter ces perturbateurs endocriniens, mais on peut essayer de les limiter. C’est ce qui nous a amené à réfléchir à notre alimentation.
Habitant une petite ville de Province, ce n’est pas toujours facile de trouver des coopératives bio dont on entend si souvent parler. Il faut vraiment chercher, se renseigner, être acteur de ses choix.
Et puis j’ai découvert l’AMAP de ma ville.
Une AMAP est une association pour le maintien d’une agriculture paysanne ou une association pour le maintien d’une agriculture de proximité (AMAP) est, en France, un partenariat de proximité entre un groupe de consommateurs et une exploitation locale (généralement une ferme), débouchant sur un partage de récolte régulier (le plus souvent hebdomadaire) composée des produits de la ferme. L’AMAP est un contrat solidaire, basé sur un engagement financier des consommateurs, qui paient à l’avance la totalité de leur consommation sur une période définie. Ce système fonctionne donc sur le principe de la confiance et de la responsabilité du consommateur ; il représente une forme de circuit court de distribution.
J’ai donc pris un contrat pour les légumes et chaque semaine Romain et Coraline nous régalent. Nous redécouvrons le vrai goût des légumes. Le plus flagrant a été le goût des carottes ! C’est ce qui a converti mes parents !
J’ai aussi pris le contrat pour la viande de bœuf, le veau, les poulets. Plus récemment le chocolat.
Pour le reste on favorise les produits locaux non-bio et les produits de grandes distributions bio (Leclerc notamment et surtout pour les yaourts).
Depuis 6 mois, le bio et le local représentent 80% de notre alimentation. Pour les 20% restant c’est des knacki et steak de jambon pour Maé qui est extrêmement difficile (on en reparlera), quelques gouters type barquettes (même si j’essaie de faire de plus en plus de gâteaux et biscuits maison) et les cosmétiques.
On a encore une petite marge de progression en fonction de nos envies et de notre budget !
Et vous, vous consommez comment ?
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2 commentaires
Bonjour,
Merci pour le partage de votre expérience.
Est ce que vous avez vu un changement au niveau de la mammite de votre fille en limitant au maximum les perturbateurs endocriniens?
Ma fille de 2 ans a une mammite depuis au moins ses 6 mois, âge auquel on a commencé à s’interroger.
Je vois que ce post date de 2017, comment a évolué la mammite de votre fille ? Est ce qu’il y a d’autres conséquences que des seins développés?
Merci pour votre retour.
Changement non… la mammite est toujours là, mais elle n’a pas évoluée donc finalement vu que ma fille a grandit et grossit elle est nettement moins importante. Il n’y a aucunes autres conséquences à l’heure actuelle et la pédiatre trouve qu’il n’y a plus lieu de surveiller ça de plus près.
Après finalement on limite au maximum mais on arrivera pas à vivre sans être touché par les perturbateurs endocriniens… ça fait un peu peur quand même…
Quelles conséquences pour votre fille ?