Mon fils à 6 ans !

6 ans

A chaque anniversaire, c’est pareil, la nostalgie me gagne.



La nostalgie, pas de Maé bébé, la première année a été tellement difficile que je ne la revivrai pour rien au Monde. Mais la nostalgie de ces années qui passent si vite… 6 ans… 6 années qui ont passé à une vitesse folle ! 6 années pendant lesquelles j’ai essayé de profiter au maximum en réduisant mon temps de travail, en limitant les sorties, les activités, en le laissant garder le moins possible. En essayant de profiter les plus possibles de nos moments à deux, à trois, puis à quatre.

Je ne sais pas pourquoi mais 6 ans c’est pour moi un âge un peu symbolique. Et surtout quand je vois à quel point ces 6 années sont passées vite je me dis que si les 6 prochaines passent aussi vite (et ce sera certainement le cas) je vais vite me retrouver avec un ado de 12 ans. Alors j’ai encore plus envie de ralentir et de profiter de mes moments avec lui, avec eux. Parce que même si je resterai toujours sa maman, même s’il aura toujours besoin de moi, à 12 ans je ne serai plus tout son univers… Et c’est bien normal !

Alors quand il aura 12 ans j’aurai plus de temps pour moi, je ferai plus de sport, je boosterai ma carrière, mais pour l’instant je profite de mes enfants…

6 ans et un petit garçon heureux, joyeux, bien dans sa vie

Mon fils est un profondément gentil, et c’est là que je sais que l’on a réussi en tant que parents. Cet enfant pense à sa sœur avant lui-même ; « il faudra acheter un cadeau à Romane pour mon anniversaire ». Toujours heureux, comme il dit « l’important c’est d’être ensemble ». Joyeux et drôle, avec un vrai sens de l’humour, qui se laisse parfois un peu dépasser par cet humour d’ailleurs…

Je crois que notre ambition première c’est que notre enfant soit heureux. Et quand je le vois, à la maison, à l’école, au foot, à l’anglais, chez nos amis, dans la famille, je vois un petit garçon bien dans ses baskets… J’espère de tout cœur que ça continu comme ça… Je sais que ce n’est pas toujours le cas. Que des enfants heureux peuvent devenir des ados mal dans leur vie, mal compris… Alors nous allons continuer d’être à son écoute, de le soutenir, d’essayer de le comprendre…

Notre relation est fusionnelle et elle nous convient. On aime être ensemble, j’aime savoir mes enfants près de moi, et ils aiment être avec moi. Mon fils qui ne lâche jamais ma main, qui aime les câlins, les bisous… Même devant les copains…  Qui en plein milieu de l’échauffement de foot vient me dire qu’il m’aime… Et moi qui lui répète que lui et sa sœur sont le soleil de ma vie !

Mon grand avec qui je suis parfois exigeante car il aime bien se faire prendre en charge. Mais celui qui veut toujours m’aider, qui me soutient toujours, celui pour qui j’ai toujours raison.

J’en profite. Je sais qu’un jour ce lien fusionnel sera mis à mal, qu’il aura besoin de me mettre à distance de sa vie de ses amis, et c’est aussi ça grandir… prendre son indépendance… Mais pas tout de suite, mon grand tout-petit… tu as encore le temps…

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